
Élection législative partielle dans le Tarn-et-Garonne : Pierre-Henri Carbonnel s’impose dans un scrutin sous haute tension
Un duel décisif entre l’UDR et le Parti socialiste
Dans la soirée du dimanche 12 octobre, le Tarn-et-Garonne a vécu une nouvelle page politique avec l’élection législative partielle dans la 1ère circonscription. Le scrutin, organisé après l’inéligibilité de Brigitte Barèges pour irrégularités de financement, a propulsé sur le devant de la scène Pierre-Henri Carbonnel, candidat de l’Union des droites pour la République (UDR), alliée au Rassemblement national (RN).
Résultats : une victoire nette mais un contexte tendu
- Pierre-Henri Carbonnel l’a emporté avec 52,06% des voix, devançant Cathie Bourdoncle (PS), qui recueille 47,8%. Ce résultat, issu d’une participation en hausse à près de 37,4%, confirme la dynamique enclenchée par l’alliance UDR-RN, initiée par Éric Ciotti après son départ des Républicains.
- Le scrutin, marqué par l’absence de consigne de vote du candidat LR du premier tour (Bernard Pécou), a vu une partie de ses électeurs se reporter sur Carbonnel, illustrant la fragilité du traditionnel “front républicain”.
- La victoire n’a pas modifié l’équilibre politique à l’Assemblée nationale, le siège restant dans le camp de la droite, comme lors des législatives de 2024.
Réactions : l’union des droites célébrée, le PS en retrait
Sur les réseaux sociaux, Éric Ciotti s’est félicité de “l’avènement de l’union du peuple de droite dans le pays”. La cheffe de file du RN à l’Assemblée, Marine Le Pen, a salué cette victoire en dénonçant “la tambouille politicienne des partis du système”. Ce scrutin est perçu comme une confirmation du rapprochement entre l’UDR et le RN, amorcé lors des législatives anticipées de 2024.
Du côté socialiste, Cathie Bourdoncle voit son score inférieur à celui de la précédente députée PS, Valérie Rabault, battue en 2024 par Brigitte Barèges. Le paysage local reste polarisé, tandis que l’enjeu national autour de l’union des droites s’affirme, sous l’œil attentif de l’ensemble des forces politiques.
Contexte local et national : une circonscription sous le feu des projecteurs
- La démission de Brigitte Barèges, ex-maire de Montauban, pour inéligibilité, a ravivé les tensions autour du financement de campagne et de la moralisation de la vie publique.
- L’élection de Pierre-Henri Carbonnel, agriculteur de 35 ans, confirme la poussée des alliances à droite et laisse entrevoir de nouveaux rapports de force pour les scrutins à venir.
Le Tarn-et-Garonne s’inscrit ainsi dans une tendance nationale où la recomposition des droites, portée par l’UDR et le RN, bouleverse les équilibres traditionnels, avec des conséquences encore incertaines pour la prochaine législature.
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